Utilitaire : BetterMouse veut vous faire reprendre en main votre souris

Félix Cattafesta |

Les produits Logitech sont sympathiques, mais ils ont un gros défaut : ils impliquent souvent d’installer une myriade d’applications toutes plus lourdes les unes que les autres pour être personnalisés. Récemment, l’entreprise s’est fait remarquer après l’ajout de fonctions d’IA dans Options+ qui en a énervé plus d’un. Heureusement, des alternatives plus légères existent pour configurer votre souris. BetterMouse se présente ainsi comme un équivalent « riche en fonctionnalités, léger, optimisé en termes d'efficacité et, surtout, sûr au niveau confidentialité » aux solutions propriétaires.

L'interface de BetterMouse.

L’app permet de modifier différents aspects, à commencer par le défilement. Plusieurs points peuvent être personnalisés à l’aide de taquets ajustables venant retoucher la fluidité, la vitesse ou encore l’accélération du « scrolling ». Il faudra faire plusieurs essais avant de trouver une configuration optimale, mais le jeu en vaut la chandelle si vous aviez pris l’habitude de vous arracher les doigts pour faire défiler de longues pages.

BetterMouse peut également servir à modifier la vitesse de votre curseur avec précision, mais aussi à réattribuer les différents boutons. De multiples actions sont proposées, allant du simple défilement horizontal au ⌘Clic en passant par un zoom, voire même une mise en pause de la musique ou le lancement d’une app. Les options sont nombreuses, et il est même possible de se créer une liste d’exception pour modifier le comportement de la souris dans certains programmes. On regrettera juste le manque de traduction de l’app, ainsi qu’une interface pas forcément évidente à prendre en main.

BetterMouse mérite un téléchargement si vous avez une souris sur votre Mac et que vous voulez aller plus loin niveau personnalisation. Le programme permet également de se passer du très lourd Logi Options+, ce qui est toujours ça de gagné. BetterMouse offre une période d’essai de 7 jours et est ensuite facturé 8 $ pour une licence couvrant 5 appareils. Il nécessite macOS 11 et d’avoir désinstallé au préalable les différents utilitaires liés aux souris. La commande permettant de passer un coup de balai est présente sur le site du développeur.

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Tesla propose une option pour gérer le délestage dynamique avec le Wall Connector

Nicolas Furno |

Le Wall Connector de Tesla est une borne de charge destinée à tous les véhicules électriques qui présente l’avantage d’être plutôt bon marché avec son tarif affiché de 535 €. Pour ce prix, vous aurez un câble T21 associé au bouton qui permet d’ouvrir la trappe des voitures de Tesla, même si l’appareil peut charger n’importe quel véhicule équipé avec ce connecteur. C’est aussi une borne connectée qui permet de contrôler son fonctionnement depuis l’app mobile de Tesla, mais ce n’est pas une borne qui proposait du délestage dynamique jusque-là.

Le Wall Connector en fonctionnement, ici pour une Model Y américaine. Le modèle européen est fourni avec une prise T2, c’est le même produit par ailleurs. Image Tesla.

Le délestage dynamique est une fonctionnalité bien pratique qui permet de réduire automatiquement la puissance délivrée par une borne en fonction de la consommation du logement. Avec une installation classique monophasée, le Wall Connector peut demander jusqu’à 7,4 kW de puissance pendant la charge et jusque-là, c’est ce que la borne demandait en permanence, quitte à dépasser la limite de votre abonnement si le chauffage, un chauffe-eau et d’autres équipements gourmands tournaient en parallèle. Grâce au délestage, une borne peut réduire sa puissance quand c’est nécessaire et ainsi garantir que l’on reste sous la limite du logement.

En ne proposant pas cette fonction, le Wall Connector obligeait à prendre un gros abonnement et à bricoler. Chez moi, j’ai mis en place un délestage dynamique grâce à Home Assistant, en faisant varier la puissance demandée grâce à une automatisation, comme je l’avais détaillé dans cet article de la série :

Découvrez Home Assistant : les automatisations avancées à travers trois exemples

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Ce bricolage n’est plus nécessaire, même s’il faut ajouter un accessoire vendu sur Amazon, étrangement. Il s’agit d’un compteur à pince ampèremétrique qui surveille la consommation de tout le logement en temps réel et ajuste la puissance délivrée par la borne en se connectant a priori sur sa carte-mère. Ce produit vendu 225 € est indiqué comme fonctionnant exclusivement avec le Wall Connector de Tesla, même s’il a été conçu par l’entreprise canadienne Neurio. Les électriciens qui installent la borne pourront aussi ajouter le compteur si vous souhaitez bénéficier du délestage dynamique.

L’accessoire conçu par Neurio en partenariat avec Tesla, à ajouter à son installation pour bénéficier du délestage dynamique. Image Amazon.

Le Wall Connector avec délestage dynamique revient ainsi à 760 € pour le matériel, sans compter le prix de l’installation qui peut être assez élevé. Cela reste correct pour une borne capable de monter à 22 kW en triphasé, qui est connectée et associée à un câble T2 de 7 mètres et qui gère désormais le délestage.


  1. Attaché à la borne, ce qui est un problème en France, où la norme impose soit un câble détachable, soit un obturateur physique. Pour être dans les clous, le constructeur préconise d’ajouter une prise P17 avec obturateur.  ↩︎

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Refurb : jusqu'à -720 € sur le Mac Studio 2023

Florian Innocente |

Le Mac Studio de l'actuelle génération est de retour sur le refurb où il n'est présent que très occasionnellement. Et c'est une machine qui ne profite pour ainsi dire jamais de promotions chez les revendeurs. Les remises du reconditionné n'en sont que plus intéressantes.

Test du Mac Studio 2023 : le même en M2 ?

Test du Mac Studio 2023 : le même en M2 ?

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Google a payé 20 milliards pour être le moteur de recherche par défaut de Safari en 2022

Nicolas Furno |

Cette fois, ce n’est plus une spéculation : grâce au procès en cours entre le Département de justice américain (DOJ) et Google, on connaît la somme payée par Alphabet à Apple pour faire de son moteur de recherche le choix par défaut dans Safari. En 2022, la Pomme a ainsi été payée 20 milliards de dollars par Google pour conserver ce choix par défaut dans son navigateur web, comme en témoignent des documents rendus publics dans le cadre du procès. C’est Eddy Cue en personne qui a confirmé la somme reçue pour 2022.

Cette place a rapporté 20 milliards de dollars à Apple rien qu’en 2022. Image MacGeneration.

C’est la première fois qu’une somme est officiellement connue, alors qu’il fallait jusque-là s’en tenir à des estimations. Pour 2021, par exemple, on parlait de 15 milliards de dollars pour l’accord secret entre les deux entreprises. Apple comme Google espéraient d’ailleurs garder les sommes secrètes malgré le procès en cours, une demande qui n’a manifestement pas été satisfaite. Il faut dire que le Département de justice américain essaie de prouver que la place de numéro un de Google est la conséquence de décisions illégales et l’accord avec Apple est l’un de ses arguments.

Une phase du procès touche à sa fin cette semaine, puisque l’on attend les conclusions de Google et du DOJ aujourd’hui et demain. La décision est attendue dans le courant de l’année, sans plus de précision à ce stade.

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Promo : -500 € sur des MacBook Pro M3 Pro

Florian Innocente |

Les derniers MacBook Pro M3 et M3 Pro profitent de bonnes réductions qui peuvent atteindre quelques centaines d'euros dans le meilleur des cas. N'oubliez pas le refurb d'Apple qui peut gommer encore 100 € à la note, mais le choix est réduit au seul modèle d'entrée de gamme des 14".

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AI Photo Renamer est un bon exemple de ce que l'IA pourrait ajouter au Finder 🆕

Nicolas Furno |

Mise à jour le 2 mai 2024 : AI Photo Renamer a reçu une mise à jour qui lui apporte la possibilité de générer des noms dans plusieurs langues, dont le français. J’ai testé cette version et cela fonctionne en effet, même si j’ai noté deux défauts par rapport à l’anglais : une précision nettement réduite dans le choix des noms et surtout un temps de traitement plus que doublé en moyenne. Là où il ne fallait qu’une douzaine de secondes en anglais, il faut en compter une grosse trentaine avec le français.

AI Photo Renamer en français. Image MacGeneration.

J’ai aussi eu quelques erreurs pour la première fois, avec des photos qui n’ont pas été renommées, j’imagine parce que l’IA n’arrivait pas à trouver un nom dans notre langue. Bref, mieux vaut s’en tenir à l’anglais si on veut utiliser cette fonctionnalité, ou attendre de voir ce qu’Apple pourrait intégrer à macOS. Notons que l’app propose aussi d’autres options, comme le nombre maximal de mots pour composer le nom de fichier ou encore le séparateur à utiliser. Davantage de formats sont aussi gérés, dont les fichiers RAW pris en charge par macOS.


Article original :

AI Photo Renamer (gratuit) est un utilitaire qui, comme son nom l’indique, renomme des photos à partir d’une analyse fournie par l’IA de leur contenu. Vous lui fournissez un dossier qui contient des images, chaque élément est analysé par un grand modèle de langage comme ChatGPT et le nom du fichier est ensuite renommé en fonction du contenu identifié. J’ai testé avec quelques exemples et comme vous pouvez le constater, cela fonctionne vraiment bien, même si l’app n’est pas capable de proposer un nom en français, seul l’anglais est pris en charge.

Pendant le travail d’analyse des images afin de les renommer. Image MacGeneration.
Voici ce que cela donne sur ces quelques exemples. Image MacGeneration.

Si le développeur ne précise pas quel modèle est utilisé, son app ne fonctionne pas sans une connexion à internet. Elle est aussi entièrement gratuite, sans abonnement pour payer l’utilisation d’une IA comme celle d’OpenAI, ce qui est assez étrange. Notez que le traitement demande en conséquence un petit peu de temps, qui variera selon votre connexion. Avec ma connexion ADSL, il faut compter une douzaine de secondes par photo de 12 mégapixels, pour vous donner une idée. Quoi qu’il en soit, c’est un outil bien pratique et une excellente démonstration de l’une des fonctionnalités qu’Apple pourrait ajouter à macOS 15 et à iOS 18.

On imagine bien un Finder enrichi avec de l’IA, exécutée localement tant qu’à faire, qui pourrait lui aussi analyser le contenu des fichiers pour proposer un nom adapté. Apple pourrait aller plus loin en ne limitant pas la fonctionnalité aux images statiques, cela pourrait aussi fonctionner avec un PDF, une vidéo ou tout autre format « compris » par le système. L’entreprise pourrait aussi reprendre la possibilité proposée par AI Photo Renamer de déplacer les images dans une structure préexistante en fonction de leur contenu, de quoi offrir un gain de temps appréciable dans bien des situations.

D’ici la WWDC, vous pouvez tester AI Photo Renamer en la téléchargeant gratuitement sur le Mac App Store. L’app n’est proposée qu’en anglais et elle nécessite macOS 14.

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